La pratique de la photographie

Appareil photo « jumelle »

« A  4 H, nous atteignons la Commanderie … Avant de repartir, le temps étant assez clair, je prends une première vue avec une photo jumelle que j’étrenne aujourd’hui. » (3 Août 1895) : c’est la première mention d’un appareil photographique Kodak et de la première photo d’Henri.

Par la suite (1903), il s’agit d’un « Vérascope » commercialisé par Jules Richard à partir de 1893. C’est un appareil stéréoscopique apparu dès 1849, construit alors par des ébénistes et sur commande pour une clientèle aisée. A partir de 1893, la technique et la clientèle ont changé : il est désormais possible d’acheter des plaques photographiques en boites cartonnées d’une douzaine toutes prêtes à l’emploi ; c’est un appareil à plaques de verre au format 45.107. Ces appareils sont aisément transportables et sont cette fois fabriqués en série, mais toujours avec moyens artisanaux. Son prix le rend abordable à une clientèle moins aisée. Henri l’étrenne le 3 Mai 1903.

Le 8 Septembre 1907, Henri se lance dans la photographie couleur avec des « autochromes ». L’autochrome est une diapositive en couleurs sur une plaque de verre. L’invention est présentée à l’Académie des Sciences le 30 Mai 1904 en ces termes : « la méthode qui fait l’objet de la présente communication est basée sur l’emploi de particules colorées déposées en couche unique sur une lame de verre, puis recouvertes d’un vernis convenable et enfin d’une couche d’émulsion sensible. On expose par le dos la plaque ainsi préparée, on développe et on inverse l’image qui présente alors par transparence, les couleurs de l’original photographié. Les difficultés techniques ont repoussé à l’année 1907 la production industrielle et la commercialisation : Henri est donc un homme de son temps (« La Belle Epoque des classes aisées et moyennes ») en achetant et en utilisant une invention dès sa mise sur le marché (1907).

Les allusions aux photographies réussies sont nombreuses : « Après déjeuner, nous partons sur le port où les bateaux de pêche, en dépit d’un vent épouvantable, s’apprêtent à partir. Je fais plusieurs clichés tant de bateaux appareillant que de ceux en marche. » (5 Août 1895) ; «

Une cafetière bien utile!

nous allons Bouffi et moi interviewer certaine cafetière, et l’horrible Bouffi me photographie pendant que j’ai avec elle une conversation très intéressante  »(11 Août 1895) ; « Vers 7 H ¾ nous repartons, je prends une vue du pont de Villeneuve Saint Georges. » (5 Avril 1896) ; « Avant la pyramide de Brunoy, nous nous arrêtons pour faire quelques photos dont une, quoiqu’assez mauvaise, mérite néanmoins de passer à la postérité. » (5 Avril 1896) ; « Que cette forêt est belle, avec ses bouleaux tranchant dans le sombre des chênes, les roches accumulées. Malgré le mauvais temps, je ne puis résister à l’envie de faire un cliché. » (6 Avril 1896) ; « Puis à Lailly où nous arrêtons et où je fais quelques photos dont une où toute la bande mange dans une mangeoire. » (15 Août 1896) ;

 

« Inutile de décrire les splendeurs, cet incroyable amoncellement de roches énormes tenant parfois par un miracle d’équilibre, se détachant sur la blanche splendeur d’un grès magnifique. Nous faisons plusieurs photos. » (18 Avril 1897) ; « Avant de repartir, nous allons voir un cerf que le patron a pris tout jeune et élève en cage. Je le photographie. » (18 Avril 1897) ; « Après avoir été photographier un moulin situé en aval de Gretz, nous remontons et allons, attirés sur la rive droite par les murmures d’une chute. Un saule est là : nous y grimpons Gondolo, Auguste et moi, et Léo nous photographie. » (18 Avril 1897) ; « NEMOURS. Je vais vivement envoyer une dépêche à mon frère dont c’est la fête pendant que Léo fait quelques photos. » (19 Avril 1897) ; « Léo profite qu’il fait encore un peu jour pour nous photographier nous et nos casques. » (7 Juillet 1897) ; « La route immédiatement s’enfonce en tournant, ce qui me permet de prendre un cliché de l’auberge et de la montagne où elle est juchée. » (8 Juillet 1897) ; « Cependant le temps s’éclaircit un peu et le soleil parait. J’en profite pour faire une photo de Georges et de son costume fantaisiste. » (8 Août 1897) ; « Nous arrivons sans encombre à METZ, résistant difficilement à l’envie de les photographier [des soldats allemands] au passage car le soleil s’est levé – magnifique – J’apprends ainsi que s’il est dangereux de photographier dans la campagne, je peut le faire impunément en ville … J’hésite longtemps à les photographier mais c’est trop tentant et risquant tout, j’en fais un cliché au moment où deux soldats passent. » (27 Août 1898) ; « Une copieuse tasse de lait absorbée, deux clichés sont tirés de la servante qui – si nous l’écoutions – épuiserait nos appareils (photographiques …) » (9 Avril 1899) ; « Plus loin, un château LOUIS XVIII tente mon appareil, et je suis obligé, me servant de ma machine comme escabeau, de monter à cheval sur un mur, pour faire un cliché » (22 Mai 1899) ; « Aussi quel n’est pas mon enthousiasme quand j’aperçois entre deux femmes aux élégantes, un Breton, avec les authentiques braies. Je n’hésite pas, descends de vélo, n’hésite pas, descends de vélo, m’approche d’eux à pas de loup, et fais un cliché. » (30 Mai 1899) ; « Une de ses amies qui va à la noce vient lui demander de la coiffer … Je lui demande ensuite de les photographier elles deux et la vieille ; elles acceptent avec empressement, la petite de la noce me demande si – en payant – elle pourra en avoir une épreuve. Nous partons à regret. » (30 Mai 1899) ; «  Nous allons dans le jardin où je mobilise toutes les chaises pour échafauder mon appareil. Je la prends avec un petit enfant, coiffé lui aussi du petit bonnet, mais le drôle, malgré la promesse de deux sous, ne veut pas tenir en place et j’ai toutes les peines du monde à faire un mauvais cliché. A elle aussi je demande d’écrire son adresse sur mon carnet et elle le fait très correctement. » (31 Mai 1899) ; « Un vieux mendiant, à la tête superbe, consent moyennent 0.10 F à immortaliser ses traits par mon objectif. » (31 Mai 1899) ; « A Kérity, je photographie une jeune fille en train de fabriquer un filet. Elle me laisse faire en souriant. » (31 Mai 1899) ; « Dans un petit village où nous passons, à Perguet, une noce est en train de danser sur la route au son de deux binious. Je descends, et voyant que je vais les photographier, ils se mettent devant moi, se tenant par la main et dansant une sorte de bourrée. » (1° Juin 1899) ; « Oh ! Ces bougresses, qu’elles sont jolies ! Celle qui nous sert l’apéritif, avec un air grave qu’elles ont toutes consent à poser devant Auguste qui en fait un cliché. » (2 Juin 1899) ; « Nous entrons dans CARNAC, et j’en photographie la belle église … J’installe mon appareil sur un coussinet et fais une pose démesurée. » (3 Juin 1899) ; « La pluie cesse … je photographie l’intérieur du marché, enchevêtrement de poutres énormes puis, demandant une chaise dans une boutique, je prends un cliché d’une rue aux maisons très curieuses. » (4 Juin 1899) ; « Auguste nous a attendu en photographiant un troupeau de vaches qui viennent boire à un pittoresque étang. » (5 Juin 1899) ; « Le guide nous signale un dolmen et une belle vue. Après quelques hésitations, nous le trouvons et nous nous mettons en mesure de photographier Jeanne en Druidesse sortant de sa demeure. Elle défait ses cheveux, nous la couvrons de feuillage, elle s’introduit sous le dolmen et Auguste nous prend, elle faisant une gueule épouvantable et Frédi et moi témoignant une naturelle surprise devant cette inattendue apparition. » (5 Juin 1899) ; « Puis Auguste nous photographie chacun étant dans une case des chiottes aux élèves et faisant des gueules épouvantables. » (11 Juin 1899) ; « Je fais ensuite le tour du MONT SAINT MICHEL sous la direction de Jean la Pipe, un grand du pays car c’est lui qui est chargé du service des ordures du Mont. Très amusant ce bonhomme … Je fais diverses photos du Mont, une entre autre où mon bonhomme est en train de relever ses filets. Il me raconte qu’il sait très bien photographier et que souvent des touristes lui ont demandé d’appuyer sur le bouton. » (15 Juin 1900) ; « J’attends la mer après SAINT QUAY [PERROS] et ensuite PERROS-GUIREC. La plage est absolument déserte et ne me retient pas. Je photographie l’église pittoresque de ce village Notre Dame de la Charité. » (20 Juin 1900) ; « Enfin [la pluie] cesse et je pars visiter la ville. Même le soleil parait et je puis photographier les multiples antiques maisons qui pullulent à MORLAIX. » (21 Juin 1900) ; « Une allure plus raisonnable est prise qui nous permet de profiter du soleil qui, sur ce tapis blanc [neige des Alpes] nous fait d’interminables ombres, pour nous photographier nos barbes couverte de givre. » (9 Août 1903) ; « Il est 1 H quand nous entrons à MONTFORT L’AMAURY … Je me sers aujourd’hui pour la première fois d’un nouvel appareil photographique, un Vérascope

Verascope 1903

dont les résultats m’enchantent … Un vieux garde préposé à ces ruines nous montre l’endroit où on peut le mieux les photographier et nous allons faire quelques clichés. » (3 Mai 1903) ; « Par ce soleil baissant qui découpe en silhouettes noires les arbres qui l’entourent et argente ses eaux calmes [Etang Cardinal], il a vraiment du caractère et je m’y attarderai si l’heure du train ne m’appelait. J’en fais une pose à contre jour qui je crois sera intéressante. » (8 Juillet 1903) ; « Il y a là un mousse qui vient de prendre un bain et qui n’arrête pas de blaguer avec son patron. Comme je fais une nouvelle photo, il grimpe en une seconde en haut du grand mât. Peu après son patron l’attrape par le pied et le tient suspendu la tête touchant l’eau. D’où nouvelle photo que le gamin me réclame déjà quand nous partons. » (9 Juillet 1903) ; « Auguste s’installe dans la boite d’une laveuse et je l’y photographie. » (10 Juillet 1903) ; « Une brave femme vient se faire photographier comme si elle entrait chez un professionnel, sans un mot de remerciement. » (12 Juillet 1903) ; « nous reconduisons M. Naud un bout de route et je tente deux photos à la « douce clarté qui tombe des étoiles » et surtout de la lune. » (12 Juillet 1903) ; « A SAINT CYR sur DOURDAN, je photographie un antique manoir converti en paisible ferme. » (5 Juin 1904) ; « Nous restons longtemps dans le village sénégalais où de nombreux « wolofs » se livrent dans des cases à leur industrie. Comme je vais photographier un noir qui apprend à lire à de délicieux petits négrillons, tous se cachent la tête avec leurs tablettes. Je dois parlementer et verser 10 sous au Maitre d’Ecole pour pouvoir opérer. » (30 Juillet 1904) ; « Le temps est d’une pureté incroyable et je me laisse aller à photographier le panorama de PARIS, avec l’aqueduc d’Arcueil et, là bas, la Tour Eiffel et le Mont Valérien. » (18 Juin 1905) ; « CERGY. Après avoir amarré notre esquif, nous traversons le pont et je vais devant commander à diner dans un restaurant voisin. A peine y suis-je arrivé que je m’aperçois que j’ai oublié mon appareil près du bateau. J’y court grand train et ais la satisfaction de le retrouver. » (25 Août 1907) ; « Dans le port à sec, j’aperçois quelques bateaux échoués avec leurs voiles étincelantes. Je m’y achemine avec mon appareil et le pied, et après avoir cherché longuement l’endroit propice, fais une photo près du jardin. Développé aussitôt – c’est un cliché en couleurs – le résultat n’est pas mauvais. Il y a une voile bleue et une autre rouge qui font bien joli. La vue de cette plaque parait réveiller Auguste qui me propose de faire mon portrait près de la mare. » (6 Septembre 1907) ; « Dans BIEVRES, je prends le chemin d’Igny et, au coin de la route de Jouy, j’attends patiemment que le soleil daigne me favoriser pour faire une photo en couleur. Il surgit juste le temps qu’il me faut. Un vrai tableau que ce coin de vallée avec ses bouquets d’arbres et, dans le lointain, la légère déclinante des collines toutes bleues de brume. » (15 Mars 1908) ; « Puis je reviens par Chatenay et Fontenay ; entre temps, photo autochrome d’un champ de pivoines rutilantes au soleil. » (28 Mai 1908) ; « Après déjeuner, je vais tenter une photo dans le port où tous les bateaux immobilisés par le repas dominical sont rassemblés. Succès complet. » (26 Juillet 1908) ; « Des ouvriers réparant la terrasse réveillent tout le monde à 7 H. C’est inouï !!! Je me lève et vais développer mes quatre autos. Bonnes toutes quatre ! Merci mon Dieu ! De joie, nous allons prendre l’apéritif. » (30 Juillet 1908) ; « Avant GIF, beau coucher de soleil qui a les honneurs d’un cliché en couleurs. » (14 Août 1908) ; « Nous allons en bateau jusqu’à un vieux moulin qui enjambe un pittoresque bras de Seine et dont le toit bleu se confond avec l’azur du ciel. Nous descendons et je fais une photo en couleurs qui sera bonne comme d’ailleurs toutes celles que je ferai. » (1° Novembre 1908) ; « Vers 8 H, je prends la route de MAINCOURT. Un peu plus loin, photo du village de Lévis-Saint-Nom avec premier plan de genêts. » (19 Mai 1909) ; « Je photographie l’intérieur de la Vieille Halle  du XV° et nous allons à CABOURG siroter l’apéritif. » (11 Juillet 1909).

Pour des raisons techniques, de nombreuses photos sont ratées, d’où l’ire d’Henri :

« Là, la guigne commence. En prenant les clichés de leur boite, j’aperçois sur tous des taches plus ou moins sensibles. Je n’ai sur moi que cette boite. Au petit bonheur, je m’en sers. Mais quelle déveine ! » (15 Août 1896) ; « Suite de la guigne. La nouvelle boite de plaques que j’emploie est comme celle d’hier. Je n’ai même pas l’idée de voir les autres que je possède. » (16 Août 1896) ; « Je vais pour prendre une photo, mais je m’aperçois que mon obturateur ne fonctionne pas. Léo me remplace et nous nous apercevons plus tard qu’il n’a pas été plus heureux. » (4 Juillet 1897) ; « Puis nous procédons au rechargement de nos appareils. Pas de chance : toutes les plaques sont mal posées. » (4 Juillet 1897) ; « Décidemment, nous n’avons pas de chance. Les plaques de Léo sont encore mal placées. Les miennes sont bien, mais mon appareil n’a fonctionné régulièrement que jusqu’à TOULON. Là il s’est grippé, les clichés ne tombant plus. De sorte que nous n’aurons pas une vue de Toulon. Quelle guigne ! » (6 Juillet 1897) ; « Mon appareil me fait des tours et je suis obligé de demander à cet intelligent empoisonneur de me prêter sa cave. La porte ferme peu et il l’obture avec son dos complaisamment. Après tout, c’est peut-être pour guetter ses bouteilles. » (2 Octobre 1898) ; « Frédi …Dans le même coli, il avait reçu des plaques Lumière, mais on lui a envoyé des 9*12 au lieu de 61/2*9 et nous devons les réexpédier. » (31 Mai 1899) ; « ALPES. Un peu plus loin je veux tirer une photo, et je m’aperçois que l’appareil ne fonctionne plus. La bande de papier noir qui recouvre la pellicule s’est rompue, à cause du froid sans doute. Il faut de nouveau ouvrir le Kodak, tailler le papier en pointe avec les ciseaux pour qu’il pénètre dans la bobine, toutes choses d’une grande facilité par une température normale mais qui, par ce froid à geler des ours blancs, nous demandent quelque temps et pas mal de ténacité. » (9 Août 1902) ; « Je m’aperçois que les photos faites depuis ce matin sont ratées, mon appareil étant à la pose et je regravis mon mégot de tour comme dirait Baba pour refaire un cliché. » (5 Août 1907) ; « J’avais bien emporté un pied d’aluminium, mais l’animal ne veut plus tenir debout. » (7 Août 1907) ; « Pour la route de CHAILLY. Chemin faisant, un beau coucher de soleil me tente … On s’arrête, j’installe mon appareil et je risque une autochrome – qui sera d’ailleurs ratée. » (8 Juin 1908) ; « Le matin, je développe une photo en couleurs : pas de décollement, mais un voile rouge sur toutes. » (20 Juillet 1908) ; « Aujourd’hui, avec Boinet, nous avons résolu de chercher des motifs de photos en couleurs que tous les arbres fleuris rehaussent de leur éclatante parure … soudain je m’aperçois que j’ai fait deux photos sur la même plaque. Rugissements et retour immédiat par le même chemin pour retrouver le coin enchanteur. » (25 Avril 1909) ; « Je braque mon appareil vers un coin savoureux, du fond surgit une biche, charmant animal qui n’a que le tort de ne pas poser les quelques 60 secondes réclamées par mes autochromes. » (7 Novembre 1909).

Autre problème : celui de la chambre noire pour charger et décharger l’appareil :

« Boinet qui a oublié son binocle à SAINT LYE en achète un chez un opticien qui vend aussi des produits photographiques. J’en profite pour demander l’autorisation de me servir de la chambre noire … je vais chez l’opticien de ce matin charger mon appareil. Il m’installe aimablement dans sa cave. » (15 Août 1896) ; « Il faut maintenant que je cherche une chambre noire. Heureusement, à côté de l’hôtel, se trouve un marchand de photographie. Nôtre hôte me présente et une jeune fille charmante me prête son petit local. » (16 Août 1896) ; « Notre cocher … nous mène chez un photographe sur la vaste place de la Liberté, entourée de superbes palmiers, où j’achète deux douzaines de clichés extra-minces : prix 2 F, moins cher qu’à Paris ! » (6 Juillet 1897) ; « L’hôtesse met le laboratoire de son mari à ma disposition pour charger mon appareil : il est fort bien aménagé. » (30 Mai 1899) ; « QUIMPER. Le photographe du Touring met gracieusement son laboratoire à ma disposition. » (1° Juin 1899) ; « Je demande la chambre noire. Elle est tout à fait en haut, sous les combles, et je manque d’y crever de chaleur. » (2 Juin 1899) ; « Je demande si l’hôtel possède une chambre noire. On me met dans une sorte de cave qui sert de garde-manger et je charge mon appareil entre un jambon et un saucisson. » (3 Juin 1899) ; « Je vais donc à l’hôtel et demande la chambre noire. Elle est parait-il occupée et on m’envoie chez un pharmacien qui met fort aimablement la sienne à ma disposition. » (20 Juin 1900) ; « Je charge ensuite mon appareil dans une chambre dénommée noire mais qui ne doit l’être que par une nuit profonde. Je suis obligé de réquisitionner un tas de torchons et de tabliers pour pouvoir m’en servir. » (21 Juin 1900).

Les photos prises par Henri en 1895 et 1896 figurent dans les carnets. Espérons que toutes les autres existent encore et qu’elles pourront un jour venir compléter les mémoires d’Henri.

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